Fontenay-sous-Bois
sculpture installée à l’occasion de l’exposition.
Les empreintes des éléments présents ne se relient que partiellement, parfois par couleur, parfois pas forme, déformation, et enfin par l’espace qui cherche régulation, repère. J’ai simplement souhaité, très intuitivement finalement, faire ressentir à faible dose les éléments, à leur faire perdre leur identité en leur donnant une nouvelle histoire.
J’ai réalisé ce travail à partir de bouteilles et sacs plastiques, que j’ai ensuite travaillés au briquet et au fer à souder. J’ai enveloppé l’ensemble autour d’une lampe de plafond, faisant ainsi apparaitre les formes organiques créées par le feu, et conservant en même temps la lumière.
Avril 2014 : Venue de la scénographe EMMANUELLE ROY
Née en 1975, Emmanuelle Roy est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris,
elle a réalisé de nombreuses scénographies pour les théâtres de l’Atelier, Hébertot, Marigny, Antoine, de la Tempête ou encore pour le nouveau théâtre de Montreuil.
Elle a également participé à différents décors de films.
Emmanuelle Roy a notamment évoqué son parcours professionnel, les caractéristiques du travail propre au théâtre et au cinéma.
Les étudiants ont pu avoir accès à de nombreux documents (maquettes, dessins préparatoires, photos de décors en cours de réalisation…)
www.emmanuelleroy-scenographie.com
Images mises en ligne avec l’aimable autorisation d’Emmanuelle Roy
Si l’on ne croise et n’observe que des cygnes blancs, on aura vite fait de déduire par erreur que tous les cygnes sont blancs. C’est ce qu’ont longtemps cru les Européens avant de faire la découverte de l’existence des cygnes noirs en Australie.
(Théorie du cygne noir, Nassim Nicholas Taleb)
Mon travail prend pour support des carreaux de carrelage récupéré. Au delà de la fonction utilitaire que l’on attribue généralement à ce matériau, on se rend compte qu’il peut ouvrir à un vaste champ des possibles. Carrelage gratté, peint, laqué, recouvert couche après couche, laissant apparaître la forme selon un principe de superpositions successives.
Les essais ici proposés correspondent à une démarche expérimentale, qui laisse une part de liberté au geste et à l’expression des formes. Primitive, imprévisible, presque animale…
Exposition conjointe avec les élèves des sections arts plastiques du lycée.
