Triptyque -Encre sur papier, posca, crayon, pastel aquarelable – 150 x 50 cm (par panneau)
Discussion dans l’atelier de la CAAP avec les écrivains MAYLIS DE KERANGAL et THOMAS B. REVERDY
Jeudi 17 décembre 2015 :
Discussion dans l’atelier de la CAAP avec les écrivains
MAYLIS DE KERANGAL et THOMAS B. REVERDY
Cette rencontre a permis d’évoquer les processus de créations, et plus particulièrement lorsque ces derniers mêlent différents champs artistiques (littérature et illustrations, musique ou cinéma).
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Maylis de Kerangal est l’auteur de plusieurs ouvrages essentiellement publiés aux éditions Verticales. Naissance d’un Pont a remporté les Prix Médicis et Franz Hessel, Tangente vers l’Est le Prix Landernau. Son roman Réparer les Vivants a obtenu sept prix littéraires en moins de deux mois parmi lesquels le Grand Prix RTL-Lire et celui des Etudiants-France Culture-Télérama.
Maylis de Kerangal a par ailleurs travaillé avec le photographe Benoît Grimbert (Pierre, Feuille, Ciseaux, ed. Le Bec en l’Air) et pour la jeunesse avec les illustrateurs Tom Haugomat (Hors-Pistes, ed. Thierry Magnier) et Alexandra Pichard (Nina et les oreillers, ed. Hélium).
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Thomas B. Reverdy est l’auteur de quatre romans publiés au Seuil. La Montée des Eaux, son premier livre a été salué par la critique et Les Derniers Feux a reçu le Prix Valéry-Larbaud. Son cinquième ouvrage Les Evaporés, publié chez Flammarion et écrit lors d’une résidence de plusieurs mois au Japon, a obtenu le Grand Prix Thyde Monnier de la Société des Gens de Lettres. Son dernier roman Il était une ville, sorti en août, lui a valu de figurer sur la seconde liste du Goncourt 2015 où ne figuraient plus que 8 livres.
Thomas B. Reverdy a par ailleurs travaillé avec Marie Modiano et les musiciens du groupe The Valparaiso Sessions sur le projet d’une lecture musicale des Evaporés qui a eu lieu en février 2014 à la Maison de la Poésie à Paris. Thomas B. Reverdy a par ailleurs écrit plusieurs textes sur la peinture et a en charge depuis quatre ans l’atelier d’écriture de la CAAP.
Rencontre avec Eric Rondepierre
Lundi 7 décembre 2015 :
Rencontre avec le photographe Eric RONDEPIERRE
dans l’atelier de la CAAP
Né en 1950, Eric Rondepierre a eu l’an passé les honneurs d’une rétrospective
à la Maison Européenne de la photographie (MEP).
Sa venue dans l’atelier a été l’occasion de revenir sur son parcours
et sur la très grande singularité de son travail.
Eric Rondepierre : « Scènes », W1630A, tirage argentique contrecollé sur aluminium, 70 x 105 cm
http://ericrondepierre.com/
(images mises en ligne avec l’aimable autorisation de l’auteur)
Rencontre avec Romain Bernini
lundi 1er décembre 2015 :
Rencontre avec le peintre Romain BERNINI dans son atelier à Paris
Né en 1979, représenté en France et à l’étranger par la Galerie Suzanne Tarasiève,
Romain Bernini fait partie des figures montantes de la peinture contemporaine.
Cette rencontre dans son atelier à Paris a été l’occasion d’échanger sur son parcours,
le métier d’artiste, les spécificités de sa pratique picturale,
et le milieu artistique
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Romain Bernini : It’s real (2013), huile sur toile, 200 x 160 cm
(Image mise en ligne avec l’aimable autorisation de l’artiste)
Exposition en dialogue avec la Chorégraphie Le Moulin du Diable de la Compagnie Massala
Le 26 novembre 2015
EXPOSITION d’Auriane JAILLET, Florence LAFARGUE, Romane LAULAN, Flavie LOREAU,
Marie MONOD, Lola RAMANOELINA, Juliette RAYER, Txilin SARAIVA,
étudiantes de la CAAP 2015-2016
en dialogue avec la Chorégraphie intitulée
LE MOULIN DU DIABLE
Compagnie MASSALA – Fouad BOUSSOUF
Salle Jacques Brel – Fontenay-sous-Bois
Compagnie Massala – Le Moulin du Diable
Vue d’ensemble de l’exposition (sculpture de Juliette RAYER au premier plan, peinture de Txilin SARAIVA à droite)
Auriane JAILLET (Pastel sur peau de banane, scotch)
Mobile de Florence LAFARGUE devant les photographies de Romane LAULAN
Romane LAULAN : Corps enfermé dans un sculpture de scotch et photographié
Performance de Marie MONOD
Lola RAMANOELINA : Acrylique sur toile
Sculpture de Flavie LOREAU devant une toile de Lola RAMANOELINA
Prêt de deux oeuvres vidéo de la collection du Frac Ile-de-France
Lundi 2 novembre 2015
Dans le cadre d’un partenariat avec la CAAP,
le Fond Régional d’Art Contemporain (FRAC) Ile-de-France
a prêté pour l’année deux oeuvres vidéographiques d’artistes majeurs :
PIPILOTTI RIST : You called me Jacky
et
DENNIS OPPENHEIM : Program 1 : Aspenprojects
Les étudiants de la classe seront amenés à réaliser des productions plastiques qui entreront en dialogue avec les deux oeuvres prêtées.
Rencontres avec la notatrice de mouvement Linièle Chane Yue Chiang
Le 4 et le 10 novembre 2015 : Rencontres avec Linièle Chane Yue Chiang
Il existe des partitions musicales. On le sait moins, il existe, des partitions chorégraphiques.
Mais, comment note-t-on le mouvement ? Grâce à quelles techniques ? En quoi la notation est-elle une co-création ?
En quoi le regard du notateur peut-il intéresser des plasticiens ?
Linièle Chan Yue Chiang, architecte DPLG, diplômée de danse classique, spécialisée dans la notation du mouvement (méthode Laban)
vient du publier un livre qui fait resurgir les pas d’Henri Justament, chorégraphe français du XIXème siècle.
Sa venue a permis d’apporter des réponses aux étudiantes de la CAAP lors de deux séances, l’une théorique, l’autre pratique.
Résultats 2014-2015
Résultats 2014-2015
Depuis sa création en 1995, les étudiants de la CAAP du lycée Picasso obtiennent très régulièrement un taux de réussite situé entre 90 et 100 %
Nous avons le plaisir d’annoncer que la promotion de l’année 2014-2015 a obtenu
100 % de réussite.
Vous trouverez ci-dessous les détails des écoles réussies et choisies par nos étudiants.
Marianne BLANCO intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris
Elle avait également réussi les concours de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Rennes et de Brest)
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Pierre MOULIN entre à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy (Beaux-Arts)
Il avait aussi l’opportunité d’intégrer l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
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Lena ALDEANO intègre les Arts décoratifs de Strasbourg (Haute Ecole d’Art du Rhin)
Elle pouvait également intégrer l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Brest où le jury lui a proposé d’entrer en deuxième année,
ceux de Rennes et de Lorient)
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Victor DUZELIER rejoint l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse (Beaux-Arts)
Il était également admis à l’Ecole Supérieure d’Art Marseille-Méditerranée,
ainsi qu’à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Rennes et de Brest)
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Adèle MEURIOT rejoint l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon
Elle avait également réussi le concours de l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
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Lia RICARDO-MACEIRAS intègre l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
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Caroline MICHAUD entre à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris
Elle avait aussi réussi les concours de l’Ecole Supérieure d’Art et de Communication de Cambrai
et de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design du Havre-Rouen
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Céline HERVE a choisi de rejoindre l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
Elle était également admise à l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse,
à l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence et aux Beaux-Arts d’Angers
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Théo BRAGHINI, tout en étant admis à la Villa Arson (Beaux-Arts de Nice)
et à l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence,
a choisi d’intégrer l’école d’Architecture de Paris-Belleville
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Julie BAUDU, admise aux concours de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Saint-Etienne,
à l’Ecole Supérieure d’Art et de Design du Havre-Rouen,
a choisi de rejoindre Olivier de Serres (via APB)
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Livia PELLETIER rejoint la Villa Arson (Beaux-Arts de Nice)
Elle était par ailleurs admise à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Brest et de Quimper)
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Lucie MIGUET intègre l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
Elle a également réussi le concours de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Brest)
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Maélyss LARRIEU entre à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Paris-Cergy (Beaux-Arts)
Elle était par ailleurs admise à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Angers
et à l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
Chloé CAMBOU intègre l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
Elle pouvait également entrer à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Angers
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Diane CORBIN intègre l’EPSAA
(Ecole Professionnelle Supérieure d’Arts Graphiques)
Elle avait également réussi le concours de l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
et celui d’Auguste Renoir
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Lydie OGANEZOV entre aux Arts décoratifs de Strasbourg (Haute Ecole d’Art du Rhin)
Elle était aussi admise à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Brest, de Lorient et de Quimper)
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Théo NAVARRO entre à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts d’Angers
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Elie BOUISSON intègre les Arts décoratifs de Strasbourg (Haute Ecole d’Art du Rhin)
Il était également admis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Nantes,
et à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Rennes, de Lorient et de Quimper)
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Amaël CHAUVIN intègre l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse (Beaux-Arts)
Il était par ailleurs admis à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans
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Awen CHAUMETTE rejoint l’Ecole Supérieure d’Arts et Médias de Caen-Cherbourg
Elle était également admise à l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne
(Beaux-Arts de Brest et de Lorient),
à l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse (Beaux-Arts),
et à l’Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence,
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Blandine ALEXIS a choisi tôt dans l’année de rejoindre une licence de Droit,
elle était toutefois admise en art à Auguste Renoir (concours via APB)
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Perle SIN fait partie des 12 étudiants sélectionnés en France pour intégrer la section « Animation »
de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design d’Amiens
Visite d’expositions
Visite d’expositions
La découverte des galeries d’art du Marais, fin octobre, a donné lieu au travail suivant : les étudiants ont été invités à rédiger un compte rendu organisé autour de trois questions
- Qu’est-ce que cette exposition donne à voir ?
- Que donne-t-elle à penser ?
- Que m’apporte-t-elle exactement ?
Donner à voir : le but était de rendre présent dans et par le discours ce que chacun pouvait avoir vu de lui-même dans l’exposition ; de s’exercer à re-présenter d’une façon aussi claire que précise ce qui, dans une exposition est là, simplement présent.
Donner à penser : il s’agissait de chercher à exprimer, et donc à cerner, au-delà de la présence immédiate des œuvres, productions ou installations, leur sens possible ; de s’efforcer de le formuler avec prudence et rigueur en dépassant les impressions premières, les rapprochements arbitraires comme les suppositions fantaisistes.
Penser sa pratique : riche de la visite faite, stimulé par la découverte d’un artiste et la réflexion sur l’exposition, il s’agissait enfin de faire retour sur sa propre pratique, d’examiner en quoi la visite de l’exposition pouvait l’éclairer ou la modifier.
Penser le réel, dialoguer avec soi-même : à l’épreuve de l’art, un travail pleinement philosophique.
Pour lire les articles, merci de cliquer sur le liens suivants :
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La Part artisanale (Esthétique de l’Art)
La part artisanale
Artiste ou artisan ?
Cette question – celle du statut de l’artiste comme de la nature de l’activité artistique – a été au cœur de tout un premier chapitre du cours d’esthétique de l’Art cette année. Longtemps, l’artiste a été considéré comme une sorte d’artisan, et son activité semblant relever de la maîtrise accomplie d’un savoir-faire bien plus que de la libre expression du génie ; penser son activité comme relevant de la création plutôt que de la production est donc relativement récent, à supposer que ces catégories – génie, création – demeurent encore d’actualité aujourd’hui.
Cependant, la reconnaissance du génie de l’artiste, indissociable de la reconnaissance sociale de l’artiste lui-même, a-t-elle à ce point pour conséquence de relativiser la part de savoir-faire dans la production artistique qu’on doive même aller jusqu’à la nier ? L’artiste contemporain est-il un homme qui « crée » ou « produit » indépendamment de tout savoir-faire, sous la seule impulsion de son « génie », des idées « géniales » qui sont les siennes ou du « concept » qu’il veut littéralement mettre en œuvre ? Bref, quelle est, si elle persiste, la part « artisanale » du travail de l’artiste ?
Voici la question que les étudiants ont été invités à se poser en prenant pour objet de réflexion non pas l’œuvre de tel ou tel artiste, mais leur propre travail plastique. Une façon pour eux de s’interroger en première personne sur le « métier » d’artiste, en tous les sens du terme.
Merci de cliquer sur les liens ci-dessous :
Diane Corbin La part artisanale pages 1 et 2
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Marianne Blanco La part artisanale page 1
Marianne Blanco La part artisanale page 2
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Lia Ricardo La part artisanale page 1
Lia Ricardo La part artisanale page 2
Lia Ricardo La part artisanale page 3
Lia Ricardo La part artisanale page 4
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Adèle Meuriot La part artisanale page 1
Adèle Meuriot La part artisanale page 2
Adèle Meuriot La part artisanale page 3
Adèle Meuriot La Part artisanale page 4
Adèle Meuriot La part artisanale page 5
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Céline Hervé La part artisanale page 1
Céline Hervé La part artisanale page 2
Céline Hervé La part artisanale page 3